Et l’occasion de recroiser la route de ces deux groupes dont nous chroniquons régulièrement les exploits, BRNS assez récemment rencontrés sur les 3 éléphants, Duellum qui a pratiquement essuyé les plâtres dans les premiers articles du webmag. Et comme un fait exprès, leur premier Solidays, tout comme nous ! Consécration ?
En tout cas un sacré tournant dont les deux formations ont tout à fait conscience. Passer sur les scènes de ce festival, ce n’est pas rien, surtout quand on est un émergent. Emergent mis à l’honneur plus spécifiquement sous la tente du César Circus où durant le week end se produiront Cléo T, La Demoiselle inconnue et La Femme pour Paris Jeunes Talents, les gagnants du concours Les Musiciens du métro Join Da Tease et Duellum, ou du tremplin Ile de France Oazzuk, Mum Diarra et Cécile Brooks.
Qu’il s’agisse de nos petits camarades belges des BRNS ou du quatuor parisien de Duellum, l’effet est similaire : huge ! L’ampleur de l’event et du lieu, l’organisation au centimètre près, ils n’en perdent pas une miette, appréciant à sa juste valeur les attentions dont les équipes les entourent. De même le caractère engagé de la démarche. C’est ce dernier point surtout qui a retenu notre attention, lorsque les deux groupes, issus de la génération de 20/25 ans et interrogés à un quart d’heure d’intervalle, me sortent le film Philadelphia de Jonathan Demme comme une référence marquante en matière d’éducation/prévention de la maladie.
Comme quoi l’art peut vraiment impacter les consciences, bien plus durablement que toutes les conférences et les plaquettes d’information ? On se le demande en écoutant ces jeunes hommes évoquer leurs ressentis sur ce festival, avec beaucoup de lucidité et d’humilité, une réflexion pertinente sur le travail de sensibilisation et le vécu d’une maladie dont certains ont du reste malheureusement vécu le quotidien.
Autant de regards importants car ils sont ceux de l’avenir.
Duellum
BRNS
Et plus si affinités