15 ans de Solidays / 2013 Session D1 : huge !

C’est l’idée principale qui ressort de notre premier jour aux Solidays 2013, par ailleurs notre première venue sur ce festival. Un carnet de route s’imposait pour noter au quotidien nos impressions au fil de cet event que nous avons annoncé, et qui nous tient à cœur pour la cause qu’il défend.

1er ressenti

Huge ! Grand ! Six scènes étalées sur les 17 hectares de piste ! ça fait beaucoup ! Et à parcourir en courant d’une scène à une autre pour rallier les concerts, c’est encore pire. Surtout qu’il y a du monde, la jauge est pleine, le public est là, des sympathisants, des habitués, des étudiants venus fêter la fin des exams, des couples, des familles, tous les ages, tous les milieux sociaux, une queue pas possible à l’entrée, même topo pour le camping qui est saturé. Donc succès confirmé au niveau de la fréquentation.

2eme ressenti

La diversité assumée d’une scène à l’autre ; tout le monde y trouve son bonheur dans une prog qui monte en puissance, avec les jeunes talents pour ouvrir les courses vers 17h puis les confirmés en locomotive sur les coups de 21/22h. Et le public est au rendez-vous, se rassemblant au pied des différentes scènes à tel point que les crash barrières sont inaccessibles si on n’y a pris place une demi heure avant.

3eme ressenti

Cet effet de fourmillement se retrouve dans les coulisses, aussi bien en espace presse que dans les espaces dédiés aux bénévoles, au niveau des scènes, parmi les techniciens, les orgas … Les media sont présents, qui enchaînent les interviews sur un rythme soutenu (big up aux attachés de presse qui orchestrent tout ça, et les contretemps qui vont avec – n’ont pas beaucoup dormi ces derniers jours et ça se voit). Donc exit l’idée que les Solidays sont un camp de vacances : les équipes bossent comme des malades !

4eme ressenti

Justement en parlant des équipes, les bénévoles sont extrêmement présents, pour sensibiliser, expliquer, rencontrer, animer ( la course de sac en forme de préservatif est un grand moment !). Outre le succès de Sex and the city (impossible de visiter l’expo vu la queue à l’entrée) notons la présence d’assos directement rattachées à la lutte contre le sida (Sida info service, Act Up), venues de l’étranger pour certaines, ou d’autres indirectement concernées par cette problématique (Licra, Fondation Abbé Pierre, …).

5eme ressenti

Le côté parc d’attraction avec saut à l’élastique, stands d’animation orchestrés par les partenaires privés, guinguettes et restauration du monde. Petit plus pour l’espace Green corner avec ostéopathes et jus de fruit frais, et l’effet déco.

Et tant qu’à faire on a demandé son avis à une jeune festivalière, Noémie B. venue sur site faire son premier Solidays :

« Solidays 2013, comment dire ? Juste MAGIQUE ? SPLENDIDE ? INNOUBLIABLE.

La prog pour ce premier jour des 15 ans était super, avec Dub Inc à 20h pour commencer la soirée, tout le monde était chaud ! Le public était bouillant comme la braise, plus de 4000 personnes ont « jumpé » avec le groupe, et il valait mieux être dans le même rythme que les autres parce que si vous êtes aussi petit que moi, vous auriez frôlé le piétinement. Les chansons de leur nouvel album qui sortira en septembre prochain nous réservent encore pas mal de concerts de folie : d’ailleurs Murderer et Commissaire Rudeboy en ont fait crier plus d’un, pour la fin de la prestation.

Puis arrive Alborosie, qui a mis le feuuu ! Je n’avais jamais pu le voir en live avant mais il est juste formidable, passer une heure juste devant lui à chanter haut et fort toutes ses chansons, à danser, sauter, rire et être content d’être là, on est juste heureux ! Son nouvel album qui s’intitule Sound System avec la chanson qu’il a dédicacé pour l’événement Solidays : « Paradise » parce qu’ils nous font croire qu’on vit au paradis comme dirait Alborosie juste avant de l’interpréter. Pour « No cocain », « Herbalist » ou encore « Kingston town » Alborosie n’avait même plus besoin de chanter, à certains instants le public était là pour le « remplacer » ! Raggasonic sous le Dôme était bien loin de la scène de Paris ou encore Bagatelle, mais on les a bien entendus quand même avec leur première chanson pour mettre une bonne et grosse ambiance : « Aiguisé comme une lame ».

Bref pour moi, c’était mon premier Solidays, et ce fut un moment inoubliable, le fait d’être à 1km même pas de Paris et pouvoir avoir un festival de ce niveau est quand même impensable. La prévention est bien présente, dans la file d’attente ou nous propose de remplir un petit papier pour un jeu concours et en échange on a une capote. Avant chaque concert, il y a un petit film pour nous dire d’aller faire le test parce que nous avons la chance de pouvoir le faire et que ce soit gratuit.

Au stand Milka, vous pouvez éventuellement faire du rodéo ! La petite MissPig à droite de l’entrée est super mimi pour s’arrêter manger une frite et un brownie qui sont super bons ! Ce que je n’ai pas trop aimé, mais je ne pouvais pas savoir, c’est qu’on ne peut pas faire entrer des canettes ou des bouteilles d’alcool dans le festival ! Enfin bref un grand instant de bonheur, des artistes et un public d’enfer, des assos sympatoches qu’on remerciera énormément, and don’t forget, IN LOVE WE TRUST ! <3 »

Bon c’est pas le tout, on va p’tet y retourner. On vous tient au jus demain !!!

Album photos : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.480435248702075.1073741842.114156521996618&type=3

Et plus si affinités

http://www.solidays.org/

Delphine Neimon

Posted by Delphine Neimon

Fondatrice, directrice, rédactrice en chef et rédactrice sur le webmagazine The ARTchemists, Delphine Neimon est par ailleurs rédactrice professionnelle, consultante et formatrice en communication. Son dada : créer des blogs professionnels. Sur The ARTchemists, outre l'administratif et la gestion du quotidien, elle s'occupe de politique, de société, de théâtre.

Website: https://www.theartchemists.com