Et c’est parti pour le 2eme opus de la collection Mixatac. Après Bamako qui nous baladait au Mali, histoire de réconcilier les âmes et les cultures sur cette terre ensanglantée, c’est à Essaouira que le label de Marsatac nous fait atterrir.
Essaouira « La bien dessinée », cité portuaire du Maroc qui accueille les marins fatigués de la Méditérranée pour leur ouvrir les portes de l’Atlas. C’est là que le groupe electro rock Nasser fait la jonction avec le rappeur Komy et le Maâlem Hassan Boussou, issu de la plus pure tradition gnaouie. Musique sacrée soudainement sertie par le chant hip hop et les rythmes rock … Une synergie dont nous avons vécu la magie au cours d’un concert mémorable chroniqué dans nos colonnes suite à la session 2012 de Marsatac. Avec une interview à la clé.
MIXATAC ESSAOUIRA par marsatacfestival
Question : la magie et la puissance de Mixup Maroc allaient-ils survivre à la vibration du live, fondamentale au projet puisque la série Mixatac naît de la rencontre in vivo pour se cristalliser ensuite in vitro en studio ? Réponse : oui, et sans faille. Mixatac Essaouira remporte le pari de restituer la fougue du live, bien qu’enregistré en vase clos.
C’en est même bluffant, car la pression et la puissance restent constantes sur les huits tracks qui composent l’album. Du coup, on ne dételle pas une seconde, pris dans une transe musicale qui varie de rythme et de coloration mais jamais d’intensité. Un travail remarquable qui place la barre très haut quant à la qualité. On attend donc le prochain opus avec beaucoup de curiosité.
Et plus si affinités