Symbole de violence animale aveugle et dévorante, qui n’exulte que dans l’affrontement constant et vorace, le Minotaure revient en boucle dans nos consciences depuis les fondations mythologiques de la légende et les cornes ornant le palais crétois de Minos.
Aujourd’hui c’est le peintre argentin Ronaldo Enright qui reprend l’histoire à son compte dans une série de tableaux illustrant le combat Thésée vs. Minotaure. Catch, boxe, corrida, … ? Ici la société du spectacle se repait du sang versé en cérémoniel audiovisuel complètement factice dans des teintes jaunes orangées imitant la lumière des projos.
On note le foisonnement, le trait incisif et droit, les formes tranchantes entre Otto Dix et Bottero, comme si Brueghel s’était mis à la BD sous la direction de Keith Haring. L’ensemble est d’une vivacité extrême brusquement figée par un flash photo.
Un propos à approfondir.
Et plus si affinités