Avec une soixantaine d’artistes dont les sets s’enclenchent selon la précision d’une horlogerie suisse et seulement une poignée de rédacteurs pour couvrir les quatre scènes éclatées sur le périmètre, normal nous n’avons pas pu tout couvrir (on a beau être des ARTchemists, on a des limites quand même). Du coup la sortie de festival a supposer une deuxième écoute pour repérer les étoiles qui nous auraient échappés. Et là gros chagrin, amertume totale d’avoir zappé le live de Wand.
Parce que dans le genre énergie transcendantale, Wand en a revendre avec ses mélodies rock psychédéliques, tout droit échappées de la période freaks et des 70’s triomphantes. Une voix qui évoque de loin en loin les Beach boys sous acide ou un Lennon nous parlant du haut de son paradis, une amplitude de son presque cosmique … décidément y a du potentiel :
Ganglion Reef titre le premier LP du combo californien ; le leader Cory Thomas Hanson y insuffle la hargne gagnée durant sa période garage rock ainsi que l’expérience accumulée dans ses différents projets musicaux. C’est riche, très enlevé et cela appelle une suite. Forcément.
Et plus si affinités