Bon ça ne va pas du tout ! Quentin, Robert, vous foutez quoi bon dieu???!!!! From Lafayette to Sin City, le premier album des Western Machine, se présente sur les fonds baptismaux du rock, et vous négligez d’en placer les pépites dans vos longs métrages ? Mais qu’est-ce qui vous prend ? Vous délirez ? Pourtant la versification garage du trio parigot colle au poil à votre univers. Vous doutez ? Et que dites-vous de ça ?
Ah qu’est-ce que je disais ?! Foi de Padmé, Messieurs Tarantino et Rodriguez, vous ne pouvez plus fermer les yeux sur ce qui pourrait bien constituer la quintessence de vos futures BO. Je ne reviendrai pas sur la geste de ces chevaliers du mediator, évoquée dans une trouvaille datée de décembre 2014. Un an, quelques concerts et des brouettes après leur naissance, les Western Machine, toujours cornaqué par les chéris de Bullit Records continuent de conquérir un territoire musical confortablement inscrit dans les mânes de The Cramps.
Génies tutélaires en talons et slip à paillettes, Lux Interior, Ivy la Rousse et leur auguste combo semblent planer sur chacune des tracks de cette galette empoisonnée, conçue comme un TGV fantôme. Amateurs de balades folk’n’mimi, bisounours urbains passez votre chemin, vous pourriez ne pas vous remettre du train d’enfer mené par Seb le Bison, Jesus la Vidange et François Jeannin. C’est que les 11 tracks de From Lafayette to Sin City emploient les grands moyens rythmiques pour rallier la ville du péché à grand renfort de riffs et de vrombissements de moteurs surboostés.
Ode à la vitesse, au bitume, aux grands espaces américains et aux dingues qui les peuplent de leurs folies destructrices, le road trip est complet, intense, vibrant, métallique, aveuglant comme les reflets du soleil texan dans les chromes d’un V8. Enjoliveurs à l’avant, pare chocs de chasseur et peintures rutilantes, la Cadillac Western Machine défonce tout sur son passage sur le Boulevard de la Mort, s’offrant au passage le luxe de baptiser certains de ses impacts du nom de grands films américains.
En bref et pour faire court, c’est rock, c’est délirant, c’est maîtrisé, c’est imagé … et c’est hilarant ! Tout ça pour dire, lecteurs, qu’avec cet album, vous allez vous régaler les tympans, les méninges et tout le reste !!!
Et plus si affinités
Pour en savoir plus sur Western Machine et leur périple musical rendez-vous sur le site de Bullit Records !