Il y a des fois, le harcèlement scolaire peut avoir des retombées inattendues. Exemple avec Rat Boy, qui est passé tout droit du statut de souffre-douleur dyslexique, boutonneux à face de rongeur à celui de musicien doué et plein d’avenir.
Mixologie stylistique
Un cas que ce sale gamin, qui se fait virer des écoles où il échoue pour mieux se concentrer sur sa mixologie stylistique, clashant le rock, le punk et le rap avec une ardeur sans égal et une foi quasi mystique chevillée au corps. Une foi sans faille depuis son premier coup d’éclat avec « The Mixtape » qui le révèle au monde et le précipite chez Parlophone qui ne laisse pas échapper le petit prodige.
The Clash et Blur comme figures tutélaires
Depuis, le coco et son combo s’en donnent à cœur joie pour rebooster son public, à grand renfort de rythmes échevelés. Il cite volontiers Beastie boys et The Clash comme figures tutélaires, mais allez savoir pourquoi, ses compos me font plutôt penser à un bébé Albarn croisé avec un Jamiroquaï sous acide. Car il y a de la graine de Blur dans tout ça, du Gorillaz en puissance, quelque chose d’aussi dingue que Yak, Primal Scream au berceau, Madness version 21st century …
Absence totale d’inhibition
Pas de copie, non, mais un rythme, un élan partagé, un sens du mélange des genres, une absence totale d’inhibition, un plaisir constant, une … une jouissance absolue qui défonce les cadences, s’essouffle jusqu’à la syncope contrôlée, enchaîne les loopings sans fin comme dans un gigantesque train fantôme fait de guimauve vivante, de zombis psychédéliques nous poursuivant en skate.
Respect et bonheur mélodique, car ce sale môme mal elevé sait y faire au studio comme à la scène pour conquérir les cœurs d’un sourire et s’imposer d’autant plus facilement qu’il n’en a rien à foutre.
Et plus si affinités
Pour en savoir plus sur Ratboy, consultez son site, sa chaîne Youtube, son compte Instagram, son Soundcloud.