C’est dit, notre dernière avant garde de l’année 2016 sera multicolore, protéiforme et brut. Soyez donc les bienvenus dans l’univers aussi cocasse qu’onirique de Léonard Combier.
Le jeune artiste de 25 ans n’a pas son pareil pour tisser un monde bien à lui, où l’on se laisse volontiers absorber. Naïf, psychédélique, un brin malicieux, son esthétisme questionne et amuse à la fois, dans cette gigantesque ronde, où les mandalas s’accouplent joyeusement avec des soucoupes volantes et des éléphants défoncés.
Tradition du dessin balinais ou art extra terrestre ? On ne se demande pas très longtemps, tandis que chaque toile nous emberlificote dans le labyrinthe de ses détails éclatants. Qu’il peigne ou qu’il dessine, Combier sait capter l’attention par le mouvement qu’il initie, créant un véritable dialogue entre les nuances qui animent ses personnages hybrides.
On aime car c’est inventif, spontané, frais, sans autre vocation que de surprendre et faire rêver. UN peu de simplicité baroque dans un monde de brutes ?
Et plus si affinités