Alors que notre chère Padmé vient d’accoucher, non sans mal et fortes éructations, du portrait haut en couleurs des bien aimés Schlaasss, je trouve adapté de compléter son effort d’une petite chronique dédiée à l’action de Brode Pute.
Adepte des travaux de dames, la gente demoiselle, adoptant le langage de Shakespeare, se présente comme telle :
«I cross-stitch swear words and dark stuff.
I like metal music and sushi. And cats too».
La belle brodeuse aux métalleuses attirances, félidé addict et dévoreuse de thon cru, a érigé le point de croix au rang d’art verbal, d’exutoire soyeux et chromatique. Son credo ? L’insulte, sous toutes ses coutures. Cela va de « Rien à foutre » à « Meurs, pourriture communiste » en passant par « Le monde est une vraie porcherie » et autres « Frotte, tu pues ». Charmant, fleuri, poétique.
Le tout est rehaussé de cacas hilares et de petits coeurs mignons, sertis dans des cadres précieux, afin de hurler des insanités en dentelles, sans complexe et pour l’équilibre mental de tous. Comment ne pas fondre ? Et offrir ce type de déclarations, en guise d’avertissement à ceux qui nous pourrissent la vie, pour faire rire ceux qu’on adore ?
Tout comme Défoule-toi et la vogue des coloriages grossiers, Brode Pute consacre le terme ordurier comme une richesse linguistique, le champ d’exploration des ressources verbales populaires d’une infinite diversité. Et une solide culture pop qui évoque indifféremment les punchlines de Die hard, les titres de Bérurier noir. Bref un must have !
Et plus si affinités
http://brodepute.bigcartel.com/