Ils sont jeunes, ils sont artistes et ils vivent à Paris. Du moins ils essayent, car la capitale coûte cher, et s’y loger a un prix ! Lui-même confronté à cette problématique en maintes occasions, le photographe Christian Mamoun a voulu explorer la manière dont ses amis et connaissances géraient la chose.
Un combat constant contre l’urbain
Le voici donc pénétrant des intérieurs toujours restreints, crise de l’immobilier parisien oblige, saisissant chacun, artiste ou étudiant, dans son intimité, la constitution d’un espace privé, un foyer qui accueille, protège, où se ressourcer, refléter ses attentes, sa personnalité, son moi. Et chaque cliché questionne.Sculptés de lumières tranchantes, éclatants de couleurs vives, ces portraits saisissent un combat constant contre l’urbain et ses impératifs.Et questionne la constitution de cette indispensable alvéole d’oxygène mental que constitue un foyer, en sus d’un lieu de protection où s’épanouir, où créer.
Intérieur et théâtralité
L’impression de saturation est évidente, on ne peut y échapper de même l’accumulation des biens qu’il faut positionner, ranger, la tentative pour séquencer un espace réduit qui n’est pas conçu pour cela. Il en ressort un fort sens de la scénographie, comme si l’intérieur théâtralisait l’existence de chacun, métamorphosé en une scène du quotidien véhiculant une image de quiétude et d’espoir. Tous y posent comme des modèles en studio, et les attitudes en disent long également sur la façon dont le lieu est pensé et ressenti.
Et plus si affinités
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le site du photographe Christian Mamoun.