Et du même coup met le feu au musée d’histoire de Nantes, pour rappeler que cette ville n’est pas qu’une capitale ducale, un port colonial ou un point crucial dans le négoce noir. Ce fut et cela reste un bastion de la scène rock hexagonale avec quelques fleurons tels Elmer Food Beat, Tri Yann ou C2C pour ne citer que ces prestigieux exemples.
Et la cité de revendiquer ainsi une politique culturelle privilégiant les différents pôles qui ont suscité et alimenté ces vocations, depuis les bars jusqu’aux locaux de répétition, radios et disquaires. Laurent Charliot est aux commandes de ce séduisant parcours où affiches, tshirts, instruments, pochettes d’albums, goodies et extraits replongent le visiteur dans ce vivier particulièrement prolixe et cela dés les années 60.
La scénographie est chatoyante, immersive et surprenante avec des gobelets de festival en guise de casque d’écoute, et un sens certain du foisonnement dans la présentation des sources et des documents. Le tout est assorti de conférences, de visites à thèmes, d’ateliers et de concerts, pour rappeler que ce domaine d’expression est on ne peut plus vivant et présent dans l’ADN de la ville comme espace culturel.
Et plus si affinités