Vous ne le savez peut-être pas, chers lecteurs, mais The ARTchemists déménagent. Après avoir écumé Nîmes, Lyon et Tours, puis avoir dropé nos bagages dans le 93, nous bougeons à Étampes, ville jadis royale, qui fournit entre autres moult favorites à nos souverains. C’est du reste au milieu des cartons et des meubles démontés que j’écris ces lignes, pour vous parler d’une petite découverte culinaire effectuée sur le chemin de la transhumance, j’ai nommé La Pataterie.
Comme son nom l’indique, La Pataterie voue un culte à la pomme de terre, déclinée sous toutes ses facettes. Pommes au four bien sûr (au saumon, aux champignons, à la crème, avec du poulet, végétarienne …), grenailles, frites, mais aussi en fondue, en galette, en gratin, en brochette … la carte propose même des Patata Burgers dont les pains sont en fait des rosties craquantes à souhait. Le tout proposé dans un décor champêtre de grange aménagée vintage, avec des plâtrées dignes d’Obélix, et une variété des desserts conséquente.
Nous découvrons la chose à Arrainville, sur une petite zone commerçante comme il y en a tant en campagne, et pour tout dire, cela nous a sauvé, sinon la vie, du moins l’estomac, car il faut bien nourrir son déménageur, surtout quand il est improvisé. Le concept nous a d’autant plus intrigué qu’il est propre à la grande banlieue, point de Pataterie dans Paris intra muros, ce qui est bien dommage, car en plus d’être variée et roborative, la carte est des plus abordables.
Bref, si vous venez vous perdre aux confins de l’Île de France, et que d’aventure, vous croisez une Pataterie sur votre chemin, vous n’avez plus d’excuse : ce serait péché que de ne pas vous arrêter.
Et plus si affinités