Septembre, la reprise, il fait sombre, on reprend le chemin du travail ou de l’école avec en tête le soleil des vacances, la douceur de la Méditerranée peut-être … et plus beaucoup de sous en poche. Vite vite, remontons-nous le moral en prenant le chemin de Filakia.
Créée en 2014, cette enseigne de streetfood mise sur la cuisine grecque hybridée de gastronomie française. Normal, me direz-vous, sachant que ses deux fondateurs sont des amateurs de plats helléniques … et ont été formé à très bonne école : Chloé Monchalin est sortie de l’institut Bocuse pour faire ses armes chez Les Trois Gros, Robuchon et Lignac ; Benjamin Rousselet, avant de finir chez le même Lignac, est passé chez les Frères Pourcel.
Exigence de qualité, amour des produits, rigueur dans la conception, originalité dans les saveurs : des principes qui s’inscrivent dans la démarche de Filakia. Au cœur de l’offre déclinée en plusieurs menus et possibilités, le souvlaki, sandwich traditionnel grec, ici pensé sous plusieurs formes, veggie, keftedakia, poulet rôti ou grillé, poisson … sans compter la recette du mois, depuis l’agneau à la grecque jusqu’à l’aubergine marinée en passant par le chili con carne.
Saveur et fraîcheur sont au rendez-vous, ainsi que le moelleux du pain, relevé de coriandre, d’une sauce yaourt onctueuse. Les portions sont copieuses, équilibrées et roboratives : on n’a plus faim quand on quitte l’un des deux chaleureux restaurants aux teintes naturelles. Petit plus, les pommes de terre confites dans le citron, la citronnade et ces merveilleux petits loukoumades, beignets à la cannelle et au miel, un vrai régal, fondant et croquant à la fois.
Chez Filakia, on mange bien, les parfums, la qualité sont au rendez-vous pour un prix tout à fait raisonnable, ce qui n’est pas négligeable pour apprécier cette parenthèse gustative. A noter par ailleurs un accueil des plus chaleureux, qui met du baume au coeur.
Et plus si affinités
