Naître à Saint Jean de Luz, dans le berceau de la surf culture hexagonale, n’est pas forcément un gage d’équilibre ; par contre, cela peut constituer l’embryon d’une imagination débridée et exultante, dixit Nicolas Barrome Forgues qui puise dans ses racines basques une prolixité de bon aloi.
Nicolas Barrome-Forgues abhorre le tiède
Mais un rien givrée, et c’est ce qui fait le prix de son univers, où l’on croise des chiens débiles, des chapeaux de clowns, des cookies, des cigognes, des dentiers, des crânes… Le tout se décline dans un nuancier de couleurs où le fadasse n’a jamais sa place, street art oblige.
Qu’il s’exprime en grand sur les murs ou dans le périmètre restreint d’une gravure, Nicolas Barrome-Forgues abhorre le tiède, privilégie une dinguerie de belle facture psychotrope, et un sens du détail décalé hérité des maîtres baroques. Mouvementé dans tous les sens du terme, son trait pique et amuse autant qu’il enchante…
Visions oniriques sans queue ni tête
Ce n’est pas qu’il raconte une histoire particulière, au contraire notre illustrateur se plaît à dérouler des visions oniriques sans queue ni tête, des distorsions délirantes aux allures de comic book naïf, le tout surboosté quand il décide de faire cause commune avec ses camarades du collectif Jeanspezial ou une certaine Amadine Urruty, tout aussi barjo que lui.
Bref, le monsieur ne manque pas d’idées ni d’audace pour les réaliser, en petit ou grand format, et toujours avec ce sens de l’absurde jovial qui le caractérise et nous contamine au premier regard sur une de ses créations.
Et plus si affinités
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