Attention en parcourant le site de ce designer britannique installé aux USA : Ben Fearnley n’y va pas de main morte avec les couleurs et les volumes. Du coup son univers nourri de réseaux sociaux et de numérique a tout de la pop culture 80’s, quand on abusait de l’aérographe pour retracer le grain multicolore des éclairages au néon.
Mais la partie de son travail qui nous intéresse porte sur sa déclinaison assez inattendue des émojis, qu’il croise avec les classiques de la sculpture pour initier les sculptmojis. Ou quand bustes romains et statues en pied affichent des sourires stupides et figés, un sommet de mauvais goût, de kitchissime joyeusement revendiqué ?
Et un pied de nez à ce que nous sommes en train de faire à notre créativité, quand ces petites figures sensées exprimer nos émotions en viennent à prendre la place des chefs d’œuvre de l’art dans l’inconscient de l’internaute. A méditer donc tout en s’amusant de ces bouilles simplistes fixées sur les plis des toges et des armures de guerriers …
Et plus si affinités