La saison 1 avait planté le décor dans une déferlante de dinguerie multicolore ? Le deuxième volet de American Gods prend la suite avec autant de brio visuel tout en se focalisant sur le vécu, les attentes, les doutes de chacun de ses divins protagonistes. Et nous allons vite comprendre que les choses ne sont pas si simples.
Car Wenesday et ses comparses ont des vies tortueuses, des motivations contradictoires, des colères larvées … et les mains liées par cette humanité qui ne croit plus en eux. Et que dire de l’amour qui ne les épargne guère, les surprenant au moment où ils s’y attendent e moins ? Bref la saison 2 va mettre un peu plus le bordel dans les Panthéons.
Et au centre de la tourmente, un Shadow Moon qui échappe à la mort par miracle pour commencer à explorer ses racines qui ne sont peut-être pas si humaines qu’on pourrait bien le penser, alors qu’autour de lui, ça sent sa prépa militaire à plein nez, chacun s’armant en conséquence et avec force effets spectaculaires.
A ce titre les travaux de réparation de la lance d’Odin à grand renfort de Lou Reed par un Nain épris du Velvet Underground vaut son pesant de cacahuètes … et nous rappelle que même les dieux les plus ancestraux ploient le genou devant les forces démiurgiques du rock’n’roll. Et des surprises comme ça, le scénario de Jesse Alexander vous en réserve plusieurs.
Avec toujours ce pur délire visuel saturé de couleurs, riches de formes, onirique au possible, et une BO trépidante qui colle à la peau des personnages comme une malédiction.
Et plus si affinités
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