L’AMI. Dauphine vient de vous en parler dans son article sur l’AMI, concluant sur les expositions temporaires qui complètent ce parcours déjà étonnant. Des expositions de très grande qualité, pour ne pas dire assez flashantes, dixit ce magnifique Temps de vinyles qui plonge le visiteur dans l’explosion graphique engendrée par la révolution musicale des 60’s.
Incroyable créativité
Objectif de la manœuvre : mettre en évidence l’incroyable créativité qui va jaillir de la pop music, des yéyés, du rock … Cela passe par les pochettes d’album bien sûr, qui couvrent tout un mur, dans un festival de formes et de couleurs où on identifie des incontournables mythiques, depuis les Rolling Stones aux Beatles en passant par The Clash, The Ramones, Pink Floyd ; les affiches de concert et de films (eh oui, le cinéma a aussi beaucoup pulsé en ces temps bénis, porté par des illustrations d’anthologie) ; les programmes et les magazines, principalement «Salut les copains» pour l’Hexagone …
Parenthèse enchantée
Et comme pour ajouter au frisson, partout des costumes de scène (la cravate de Bécaud, le smoking à paillettes de Cloclo, la veste militaire de Mylène Farmer …), des gros modèles de jukebox, des télés, des platines … et le plein d’animations pour plonger le visiteur dans les joies du mixage et du karaoké. Bref on se prend quarante ans de musique dans la tronche et on aime ça ; parce que c’est assez éclairant sur l’importance du graphisme dans cet univers de prod sonore ; parce qu’on comprend à quel point ces années furent riches, la mélodie et le visuel ne faisant qu’un ; parce que c’est au finish très régressif, ludique, une parenthèse enchantée qui nous ramène dans inconscience des Trente Glorieuses.
Bref c’est ultra sympa, bien ficelé, amusant, pour tous les âges, et une belle illustration de la manière dont l’imprimerie a porté la pop culture. Du coup, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Direction l’AMI, vous allez adorer.
Et plus si affinités