A inscrire parmi les survivants culturels de l’hécatombe covidienne, le COLORAMA Street ART Festival vient de hisser pavillon sur la belle ville de Biarritz. Pour cette cinquième édition cornaquée par Grem’s propulsé curateur de l’event, 28 street artists ont investi les 700 m² désormais désert de feu l’hôtel Bellevue. Au programme, je cite :
Brusk · Momies · Bault · Popay · Mosa · Jain (oui la chanteuse) · Irsut – Obisk· Clara Guelfi · Landry A · Difuz · Cléa Lala · Lorcolors · Babs
Charlie Philippon · Madame Hubert · Charlotte Esquerré · Jace · Zeto – Clement Laurentin · Flore Delage · Loraine Motti · Charline Groën
Boku · Gilbert · Marie Pressmar · Pandora Decoster · Phil Quatre
https://vimeo.com/463082780
Fresques azur
Tout ce beau monde a envahi l’édifice pour s’y défouler créativement. Un seul mot d’ordre : BLEU !!!! Eh oui, Pantone a couronné la couleur Classic Blue nuance de l’année 2020, dictant la charte graphique de l’event drivé par l’association Biarritz Street Art et l’agence Mykka Agency avec le soutien de la cité balnéaire et de la région Nouvelle Aquitaine.
Ce qui nous vaut son pesant de fresques azur et mer, où le bleu roi dialogue avec le turquoise par graphismes et bulles interposées, dans une ambiance vraiment sympa qui évoque l’été, les vacances et le farniente en bord de piscine. Et cela dés l’entrée, la façade de l’établissement ayant été repeinte en bleu.
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Lifestyle from Biarritz
Au cœur des thématique, le lifestyle biarrot, des clins d’œil constants aux spots de la ville, à ce qui fait son identité, sa richesse … et une sacrée opération de communication à plus d’un titre.
- Déjà parce que maintenir un festival par les temps qui courent, cela relève de l’exploit et du miracle.
- Ensuite car cela permet à la ville de promouvoir ses spécificités par un médium attractif et ô combien moderne.
- C’est l’occasion de tisser une passerelle entre les générations, les univers culturels, d’alimenter une osmose dont on a grandement besoin en cette période décousue.
- C’est un moyen d’attirer le visiteur et ce n’est pas rien alors que toute la filière tourisme se casse la figure.
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Bref derrière le projet purement artistique, une volonté de valoriser la cité et sa pluralité culturelle, son attractivité, sa vie culturelle. Le propos est d’autant plus intelligent qu’en cette période de pandémie, nombreux sont les citadins à vouloir fuir les mégapoles pour se mettre au vert en province. Forcément,en plus de la mer, du surf et des muxu,une vie artistique foisonnante est un facteur supplémentaire dans l’équation.
Et plus si affinités