Alors figurez-vous que depuis maintenant six bons mois, nous écumons Instagram avec l’attention d’un requin blanc en quête de bonne bouffe à mastiquer. Objectif premier : trouver le bon filon pour nous dropper intelligemment sur cette plateforme dédiée à l’image quand nous autres ARTchemists sommes des spécialistes du rédactionnel. Objectif secondaire mais pas tant que ça : détecter des tendances, des nouveautés, des trucs un peu sympas, singuliers … D’où notre crush pour Thanks for Calling.
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La conversation téléphonique n’est jamais anodine
Thanks for calling a pour vocation d’éplucher les chefs d’œuvre du cinéma en se concentrant uniquement sur les scènes d’appel téléphonique. Un penchant nettement fétichiste pour l’invention de Graham Bell ? La bakélite, ça existe, le combiné, c’est chanmé ? L’occasion de découvrir des générations de modèles depuis les premiers téléphones des années 1900 jusqu’aux smartphones d’aujourd’hui en passant pas les incontournables vintage, publics ou privés, avec ou sans fil, noirs, blancs, rouges, roses, chromés ?
Alors que vous scrollez/swipez ces carrousels très documentés, vous réalisez combien le téléphone est un accessoire essentiel dans l’univers cinématographique. Déjà parce qu’il pose un décor, une époque, une ambiance. D’autre part car il participe à l’évolution de l’action : la conversation téléphonique n’est jamais anodine, elle apporte une information, retourne une situation, éclaire un caractère … quand elle n’est pas carrément le ressort même d’un scène ou de l’intrigue ! Regardez The Guilty, ou plus simplement la scène d’intro de Scream et vous comprendrez.
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Découvrir des films, des acteurs, des metteurs en scène
Vous comprendrez aussi que la conversation téléphonique constitue un défi d’interprétation pour l’acteur qui doit simuler des émotions très variées, parfois très fortes, pour souligner l’impact de ce qu’il vient d’apprendre … ou de comprendre. Souvent l’échange téléphonique à l’écran entraîne une prise de conscience sur l’interlocuteur … ou sur soi-même. Les scénarios regorgent de ce type de situations psychologiquement impactantes, que l’interprète doit restituer avec subtilité. Et pour le coup, Thanks for calling ne manque guère de références en la matière.
Leonardo di Caprio, Jean Rochefort, Marilyn Monroe, Jeanne Moreau, Marcello Mastroniani … on aborde tous les comédiens, tous les réalisateurs, toutes les époques, tous les genres, tous les pays … ainsi que la question du cadrage, de l’image, de l’éclairage, des couleurs. « Who you gonna call ? » scandaient les chasseurs de fantôme de Ghostbusters. Ici, le téléphone devient un moyen étonnant mais très attractif d’explorer l’histoire et la technique cinématographiques, de découvrir des films, des metteurs en scène. Et d’aborder le 7eme art d’une manière inédite mais accrocheuse.
Et plus si affinités
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