« Je sème à tout vent » : ah, la belle devise que voilà. Semer la connaissance, le savoir, partout, pour tous, diffuser la lumière de la science pour dissiper des siècles d’obscurantisme. C’est là la vocation première de la maison Larousse, fondée en 1852 par deux instituteurs pour accoucher de générations de dictionnaires et d’encyclopédies. 170 ans plus tard, le Larousse insolite renoue avec ce glorieux passé, incarné par la célèbre semeuse dessinée par l’artiste Eugène Grasset.
Surprendre et éduquer
Derrière ce profil gracieux et fin typique de l’Art Nouveau, deux cents pages enchaînent définitions surprenantes, gravures old school, planches scientifiques, pour nous surprendre tout en nous éduquant. « Alouette », « Cocasse », « Incroyables », les définitions inattendues se multiplient, aux côtés de dessins de plusieurs époques, d‘abécédaires magnifiques… Les styles dialoguent, les inventions technologiques alternent avec les mystères de la nature.
Un pêle-mêle merveilleux
C’est un pêle-mêle merveilleux qu’on parcourt ici, un univers un brin steampunk avec cette calligraphie propre aux vieux dicos de la fin du XIXeme siècle, dont un exemplaire sommeille forcément quelque part dans le grenier de nos grands-parents. L’exploration est intéressante : déjà, on percevait l’importance de l’image aux côtés de textes clairs et précis, conçus pour définir la nature grammaticale du mot et en expliquer le sens.
La magie du langage
Ou les sens, car la langue, vivante, attribue souvent plusieurs significations à un même terme. Là aussi, la magie du langage opère, tandis que défile l’alphabet en lettrines majestueuses. Élaboré pour célébrer les origines pédagogiques de l’aventure Larousse, ce dictionnaire insolite se présente comme une boite aux trésors, qu’on peut parcourir seul ou en famille, comme un jeu de piste élégant, une passerelle entre les cabinets de curiosité de la renaissance, l’encyclopédie de Diderot et l’univers de Jules Verne.
Et plus si affinités
Pour en savoir plus, consultez le site des éditions Larousse.