A l’avant garde : Marjolein Burbank

différentes oeuvres de Marjolein Burbank

Associer collage et broderie est toujours affaire délicate. À ce jeu tout en nuances et subtilités, Marjolein Burbank est passée maîtresse, s’imposant comme une référence du genre. Son univers ? Entre merveilleux, féminisme et critique sociale, il joue sur la finesse, la transparence, la poésie. une artiste textile néerlandaise dont le travail explore des thèmes tels que le féminisme, le genre et la discrimination. elle se décrit comme une conteuse, utilisant ses œuvres pour aborder des questions sociétales contemporaines.

Expériences multiculturelles

Née en 1957 à Eindhoven, Marjolein Burbank est thérapeute de formation. Elle s’est tournée progressivement vers l’art textile, comme une passion, au fil de ses voyages. Au côté d’un époux contraint à l’expatriation de par ses occupations professionnelles, elle a vécu dans divers pays, dont le Panama, le Pérou, la Bolivie, l’Autriche et la Thaïlande.

Elle a rapporté de chacun de ces séjours, une vision enrichie du monde, une perspective artistique élargie. Ces expériences multiculturelles ont enrichi sa perspective artistique, l’incitant à développer son propre style. Initialement adepte du patchwork, elle va profiter de ses séjours en Asie pour développer des œuvres plus personnelles.

Des inspirations sans limite

Au cœur de sa créativité, on trouve un savant mélange de textiles, de photographies vintage, de vieux textes imprimés auxquels elle associe divers matériaux susceptibles d’être cousus : clés, feuilles mortes, éclats de céramique… Ses inspirations sont sans limite, ses créations variées.

Elle évolue de la surface plane à la sculpture au gré de ses humeurs, de ses rêveries. Les matériaux se superposent, légers ou épais, papier glacé ou carton, autant de couches de sens à décrypter pour le regard du spectateur.

Une oeuvre comme un conte

Les textes jouent un rôle central dans ce processus : actualités, faits historiques, lettres, notes personnelles. Avec comme fil directeur (souvent de couleur rouge) la question de la place de la femme dans notre société.

Ainsi dans la série « Under/Over Wear », Burbank recycle de vieux sous-vêtements sur lesquels elle brode des messages tels que « WE ALL BLEED THE SAME ». Une artiste engagée ? Burbank se considère comme telle, usant des mécanismes de l’apologue et du conte pour secouer les consciences, enclencher la réflexion.

Elle a exposé ses travaux dans divers pays, continue de présenter ses créations aux Pays-Bas. Prolixe, elle créée en continu, des pièces tout en discrétion, qu’il faut observer un temps pour en savourer la composition, la pertinence, la justesse.

Pour en savoir plus sur l’univers de Marjolein Burbank, consultez son site web ainsi que son compte Instagram.

Et plus si affinités ?

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Dauphine De Cambre

Posted by Dauphine De Cambre

Grande amatrice de haute couture, de design, de décoration, Dauphine de Cambre est notre fashionista attitrée, notre experte en lifestyle, beaux objets, gastronomie. Elle aime chasser les tendances, détecter les jeunes créateurs. Elle ne jure que par JPG, Dior et Léonard.