La chose est osée mais pleine de sens. Des photographies prises en extérieur, parfois des paysages défilant à l’allure des trains lancés à grande vitesse. Empreintes sur des cadres, ces images reprennent vie et mouvance au fil de l’aiguille et des strass, des fils qui pendent comme des chevelures.
Aurélie Mathigot s’amuse ainsi à confronter l’extérieur naturel et sa représentation intériorisée en tapisserie. Une nouvelle approche d’un genre pourtant séculaire, tissé par une moderne Pénélope qui aurait quitté Ithaque pour découvrir le monde. Une approche accrocheuse, significative d’un ressenti : l’image figée qui soudain s’anime, s’épaissit, se rehausse.
Enchantement.
Et plus si affinités