Au centre de cette histoire comme sur l’affiche du film, nous trouvons Neil Clarke, enseignant désabusé, auteur raté, amoureux timide et effacé, … en gros un looser dans toute sa splendeur. Pas parce qu’il rate tout, mais parce qu’il ne réussit rien. Or et à son corps défendant, ce looser est sélectionné par un conseil extraterrestre pour tester la capacité de l’humanité à faire le bien et potentiellement à entrer dans le club des nations universelles supérieures. Si ça foire, c’est l’éradication directe.
Donc pour réaliser ce test, les chers extraterrestres dotent le pauvre Neil de pouvoirs illimités synthétisés dans sa main. Et ne le préviennent pas, bien sûr, c’est plus marrant. Et c’est donc là que les merdes arrivent. En cascade et pour notre plus grand plaisir. Et en matière de merdes en cascade, Terry Jones a de la suite dans les idées, doté de sa solide expérience de Monty Python. C’est donc un festival qu’il concocte dans le sillage de Simon Pegg, en charge de l’interprétation du héros.
Et ce teaser n’est qu’un mince aperçu du délire produit par Jones, qui s’en donne à cœur joie. Il faut dire qu’il médite la chose depuis plusieurs années. Source d’inspiration, une nouvelle fantastico-comique de H.G. Wells. On pourrait penser à une redite de Bruce tout puissant de Tom Shadyac. Mais non. Car comme d’habitude chez un membre des Monty Pythons, sous le burlesque se love une réflexion pertinente sur l’humanité, sa volonté de tout contrôler, de tout gérer, sans avoir les outils ni le mental pour.
Au finish la démonstration de Absolutely Anything est désopilante et intégralement barrée dans les dérives qu’elle génère, avec en prime les voix des camarades de Jones, Eric Idle, Terry Gilliam, John Cleese et Michael Palin, sans compter la participation du regretté Robin Williams dans le rôle du chien. Bref un film à voir pour se dégourdir les méninges et les zigomatiques.
Et plus si affinités
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