C’est Julie Furton aka Père Eustache qui nous a fait découvrir son univers, et pour cause : iel a posé pour Alexia Vic. Mannequin, directrice artistique, Alexia est aussi photographe. Et une très grande partie de ses portraits est consacrée à la scène queer, aux créatures. Un monde complexe et d’une infinie richesse émotionnelle.
Quiétude, pudeur et poésie
Drag queen, drag king, transformisme, transgenre, travesti : derrière la terminologie, des êtres humains, leurs ressentis, leurs émotions, leur beauté, extérieure, intérieure. Ce sont ces sensations mêlées, ces petits riens qui disent tout qu’Alexia Vic saisit du bout de l’objectif, avec douceur, avec respect, avec tendresse.
Couleurs passées, délicatesse des contours, puissance des regards, attitudes recueillies : chaque portrait se veut une affirmation tranquille, une acceptation sereine, une manière de s’imposer avec quiétude, pudeur et poésie, sans ostentation. Regrets, amertume, peine, confiance… le maquillage, les plumes, les paillettes, les costumes, par-delà ce théâtre, il y a des vies.
L’âme et l’enveloppe à l’unisson
Des parcours, des souvenirs, des blessures. Pas forcément faciles, loin de là, la vie n’est jamais un long fleuve tranquille. Mais devant l’appareil photo d’Alexia, c’est comme si le fardeau s’allégeait. Un moment de grâce, où le décorum fait cohésion avec l’individu, où l’âme et l’enveloppe sont à l’unisson. Exit la folie des performances, le recueillement est là, une forme d’abandon, comme une confidence.
Confidence des peines, des manques, mais aussi des victoires. Dire « Je suis » en un regard. Très subtilement, Alexia donne à voir cet éclat paisible, stoïque, assuré. Tous les modèles de la photographe y expriment leur individualité avec une grâce toute romantique, quelque chose de contemplatif, une forme de méditation.
Et plus si affinités
Pour découvrir l’univers de la photographe Alexia Vic, consultez son site web ainsi que son compte Instagram.