«Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Tu vois je n’ai pas oublié».
Dixit un certain Jacques Prévert dont les mots sont passés à la postérité par le prisme d’une chanson entonnée par Yves Montand. Eh oui, depuis des lustres, les feuilles mortes inspirent les poètes, les peintres, les photographes… Alyssa Jos leur emboîte le pas, avec autant de bonheur, une main experte et l’œil pour accoucher de compositions d’une rare finesse.
Un travail de longue haleine
Collecter, trier, classer, nettoyer, découper, consolider… Si Alyssa Jos ramasse les feuilles mortes à la pelle, c’est avec précaution et une idée dans la tête : se servir de ce précieux matériau pour en faire de somptueux tissages aux teintes surprenantes, des collages raffinés aux formes étonnantes, des patchworks végétaux à la flamboyante intensité. Un travail de longue haleine qui accouche de textiles inédits, de tressages sophistiqués, une manière plus écologique de concevoir les tissus d’intérieur.
Puissance de métamorphose
Lampes, tableaux, miroirs, panneaux décoratifs, la voir œuvrer est en soi passionnant, car l’artiste expérimente constamment, teste, invente, cherche pas à pas. Avec méthode, exigence, minutie et une patience infinie, elle explore les possibilités de ce matériau à l’origine chétif, négligé au quotidien sinon pour finir dans les herbiers enfantins et les poubelles des rues. Mais, sous ses doigts avertis, la feuille morte soudain revit pour exprimer une incroyable puissance de métamorphose.
Et plus si affinités
Pour en savoir plus sur le travail d’Alyssa Jos, consultez sa page Instagram.