C’est un euphémisme de dire qu’elle a de l’or dans les mains : Asya Kozina défraye la chronique artistique avec ses sculptures de papier, des sculptures immaculées dont la blancheur fait ressortir la structure complexe.
Scalpel et pliage
Origami ? Dentelles ? Stylisme ? Difficile de trancher : ce qui est sûr, c’est que la demoiselle, elle, sait y faire en matière de scalpel et de pliage. Son coup de cutter est assuré, son imagination vive, son champ d’exploration large. Ses premières créations tenaient de la poupée, de la marionnette. Progressivement, les volumes ont augmenté, la forme s’est courbée, jusqu’à devenir costume enroulé autour des corps.
Échafaudage de papier
Manchettes, cravates, bijoux, châles, puis robes ou perruques. La série consacrée aux coiffures exubérantes du XVIIIe siècle consacre cet art de l’échafaudage fragile qu’un geste maladroit pourrait déchirer et réduire à néant. Toutes ces créations constituent un tour de force et de patience qui frappe l’imaginaire et suscite l’admiration. On comprend le succès international d’une artiste capable d’insuffler tant de puissance à l’éphémère.
Et plus si affinités
Pour suivre le travail de Asya Kozina, rendez-vous sur sa page Facebook et son compte Instagram.