D’origine rennaise, installée à Bagnolet, nous avons découvert l’univers de Céline Chevrel il y a quatre ans sur les murs de l’exposition éphémère organisée par Parisianeast. Un univers onirique où d’étranges poissons venus de l’aube des temps questionnent des oiseaux aux contours naïfs.
C’est que la demoiselle est à la base illustratrice de livres pour enfants. Trait ravissant, fraîcheur des nuances, malicieuses compositions, tout parle à l’imaginaire des petits … et des grands. Sardines mutantes, anémones joueuses, poulpes hybrides, toutes ces jolies créatures se détachent en grand tableau ou en volumes plus restreints mais tout aussi adorables.
Ainsi ces délicieux médaillons aquarium où s’amuse une faune onirique aux profils de spécimen biologiques exfiltrés du formole pour reprendre vie à l’air libre. Le tout baptisé avec des noms à s’étouffer de rire, animé par un mouvement de valse digne d’une version BD d’Eric Satie, dans des tonalités de vieux chromo.
Et plus si affinités