Quand vous pénétrez le musée du quai Branly, vous devez pour accéder aux salles principales emprunter la rampe d’accès et traverser les sinuosités de The River. Lumineuse et interactive, cette installation a été orchestrée tout spécialement pour le musée par l’artiste écossais Charles Sandison.
Objectif ? Immerger le visiteur dans la logique même du musée à savoir la mixité des peuples et le langage commun de l’humanité. Ce sont donc les 16.597 noms des peuplades et sites géographiques référencés dans les collections du musée qui déferlent au rythme d’un logiciel combinant verbal et flux de l’eau : une rivière à l’allure changeante comme un cours d’eau, au gré des éléments et de la nature.
Le message est fort et riche : The River rappelle de façon magistrale la mixité culturelle qui caractérise l’humanité et l’unité qui nous lie d’un même pas. Ce flot de termes issus d’idiomes différents évoque la constante du désir de communication, la puissance intellectuelle et créatrice qui caractérise notre espèce.
C’est aussi une manière originale et pertinente pour le musée d’annoncer sa mission et sa fonction en englobant le visiteur et l’artiste dans une démarche commune.
Et plus si affinités