Caen, début des années 2000 : un jeune gars découvre les œuvres de Obey et bascule dans le street art frénétiquement, au point de se voir interdit de graffiti. Qu’à cela ne tienne, il reste le pochoir. Et la sculpture. Amoureux de la lumière, des reflets et de l’éclat, le jeune homme va jeter son dévolu sur le miroir comme matériau de prédilection.
Il va progressivement en sertir les murs des grandes villes, apposant ses précieuses créations pour accrocher le regard et faire germer les rêves, amuser et interpeller, rejoignant ainsi la communauté des poètes urbains au même titre qu’un Invader dont il se réclame du reste.
Le concept fait son chemin, séduit les curieux. Arrivent les commandes, et c’est officiellement que Le Diamantaire va installer ses créations dans l’espace public. Sans oublier les amateurs qui peuvent aussi acquérir ses œuvres, exposées avec une régularité de métronome.
Prochaine étape en date la galerie de l’Institut Culturel Bernard Magrez, au coeur de Bordeaux, qui accueillera ses travaux 24 janvier au 25 février 2018. UN rendez-vous à ne pas manquer.
Et plus si affinités