C’est dans l’enceinte du Ddessin 2016, sur le stand de la Bab’s Galery, que nous tombons nez à nez avec les portraits oniriques de Fantasmagorik. Du noir, du blanc, de l’ombre …
S’il sublime avec un talent égal super héros, protagonistes dark, figures animales et vanités, c’est avec les célébrités que Fantasmagorik, aka Nicolas Obery dans le civil, déploie tout son talent. Gainsbourg, Dali, Amy Winehouse, De Funes, Robin Williams, Elvis Presley ou Davis Bowie … il s’attaque même au visage poupin de la redoutable Amélie Nothomb.
Pour le meilleur s’entend puisque d’un trait sûr, il hisse au rang d’icône, construisant ses compositions comme on le ferait d’un mythe. Exemple le plus marquant à mon sens, son Karl Lagerfeld, hiératique, impassible, casquette militaire rigide et disciplinée, regard camouflé, mors Chanel aux dents : tout est dit des exigences du couturier, de son regard intransigeant sur la mode, de l’austérité à laquelle il se soumet.
Soldat du style ou ascète du bon goût ? Signifiant les contraires, Fantasmagorik greffe les antithèses, rassemble les opposés, … ses tableaux, d’un noir d’encre, donnent à voir, tracées dans un blanc trop pur pour être honnête, le côté oxymorique de ces caractères hors normes. Des papillons rappellent ça et là que ces êtres déifiés par la magie des media et la ferveur des foules ont aussi une âme, leur force et leur faiblesse.
Le reste, ma foi, n’est que littérature.
Et plus si affinités
Découvrez l’univers de Fantasmagorik en visitant son site :