De nouveau c’est dans les alcoves du festival Chromatic que nous découvrons le travail de Greg Barth, plus spécifiquement l’installation immersive intitulée Trajectoires:
D’une simple partie de tennis de plage, le vidéaste suisse décompose mouvements, sons et couleurs pour créer une poétique de l’espace. Hypnotique, son approche repense la synchronisation d’un instant de nonchalance. Energie, concentration, harmonie, le maping effectué est d’une précision presque surnaturelle qui évoque de loin en loin le questionnement métaphysique du film Blow Up d’Antonioni.
On aime parce qu’on s’interroge, on contemple, on se laisse prendre et endormir par le claquement des raquettes qui évoluent dans les airs comme par magie.
Et plus si affinités