Les apparences sont trompeuses, les fresques d’Insane 51 également. Le muraliste athénien s’est imposé au mode du street art par ses immenses trompe-l’œil, jouant sur la vision en 3D pour composer des ensembles magnifiques en rouge et turquoise.
Au cœur de son approche, l’adaptation de la stéréoscopie, procédé photographique qui joue sur l’effet de volume. Les portraits gigantesques qu’il peint sur les immeubles sont autant de vanités à décrypter, chaque visage, cachant un crâne, chaque profil dévoilant un animal …
L’effet, magnifique, surprend, séduit et angoisse. Car Insane 51 joue avec les apparences, ses œuvres comportent toujours un sens caché qui appelle la lecture, l’analyse et la réflexion. Et jouent avec les émotions.
Et plus si affinités