La mer, une plage couverte de pierres et de coquillages, au bon plaisir de mère Nature … Jon Foreman vient à passer, qui va ordonner le tout à sa manière, comme une volonté de redonner au monde la cohérence qu’on lui a volée.
« Sculpt the world » : son mantra. Avec des feuilles, des fleurs, du bois … même si ses créations minérales demeurent les plus impressionnantes, parce que telluriques, presque druidiques. Land art éphémère mais néanmoins puissant, qui nous reconnecte avec le paysage, nous relie avec macrocosme, recentre l’univers dont nous avons pollué le cœur.
De ses installations, il ne demeure rien que des impressions, des photographies sidérantes par l’énergie qu’elles véhiculent, l’équilibre des formes, des couleurs qui les singularisent. L’œil également de l’artiste qui détecte des merveilles là où nous ne voyons que de vulgaires cailloux, et dont les majestueux arabesques disparaîtront avec le vent, les pluies et la marée.
Et plus si affinités