« I glue together junk from dumpsters. Then I sell it to rich people…and they can’t get enough of it ». Dis donc, Kass Copeland, tu serais pas un peu punk, quelque part ? Parce que dans tes mots comme dans tes collages, on retrouverait presque un peu de l’âme de Sniffing Glue, des fanzines à la Vivienne Westwood quand elle habillait encore les Sex Pistols … ou des automates de la Renaissance ?
Partout dans tes créations, un je ne sais quoi de dérangeant, des compositions ubuesques à la mode Frankenstein, un sens très net de la chimère esthétique, du beau monstre, de l’hallucination élégante, du macabre glamour … Prévert aurait aimé ton univers tout de récupération, les surréaliste et Arcimboldo aussi. Les Humanistes ? Peut-être. Pour placer tes œuvres dans leurs cabinets de curiosité, entre une dent de Narval et une momie de sirène.
Et apprécier les effets de trompe-l-oeil, les jeux de perspective, les anamorphoses … américaine d’origine, certes, mais l’âme baroque, en quête de décalage, de formes alambiquées, de récits fantasmagoriques tracés du bout de la plume en signes mystérieux … ou comment revivifier des matériaux abandonnés de tous, en faire autant de puzzles mystérieux, de mécaniques poétiques et secrètes, d’intrigues artistiques précieuses et intimes.
Et plus si affinités