Quand elle ne s’amuse pas à apposer ses traits de geisha sur les oeuvres de grands peintres ou de sculpteurs, la plasticienne japonaise Kimiko s’approprie la fragile délicatesse du verre pour ciseler des miroirs absents, des visages translucides.
Avec My death won’t know anything of it, elle revisite la thématique des Vanités, selon la tradition de Murano ; posés sur une glace, ses os de verre doré évoque la précarité de l’existence, ses fastes inutiles.
Précieux et redoutables, ces restes remémorent la pompe baroque, la façon dont l’ossature humaine fut un temps utilisée comme matériau artistique dans les chapelles, les catacombes. Ou le corps devenu objet de mémoire et support esthétique ?
Et plus si affinités
A découvrir à la Galerie Pierre-Alain Challier