Jules Vernes, Albert Robida, Moebius, Hayao Miyazaki, Albert Lamorisse, Wim Wenders, Federico Fellini, Marcel Carné, Jean Cocteau … voici quelques unes des prestigieuses références que Laurent Chehere cite comme sources de sa série « Maisons volantes » … peut-être aurait-il pu ajouter Zola, Roald Dahl, Pierre Gripari, Caro et Jeunet ou Raymond Queneau ????
Paris entre conte et poésie
C’est que ses photos montages évoquent Paris par le prisme du conte et de la poésie, un regard tendre et fantaisiste sur les immeubles insalubres et les maisons en ruine des quartiers populaires… ou ce qu’il en reste, le reliquat décadent et magnifique d’une capitale en mutation, porteuse d’une Histoire riche et de la mémoire de vies anonymes qui transparaissent ici et là par les détails…
Une farandole de récits
Des signes infimes, qui émaillent chaque cliché, comme une énigme à déchiffrer avec attention, encore et encore, pour imaginer une farandole de récits épiques, drôles, rocambolesques, horrifiques selon l’humeur du moment et le parcours de chacun… Une traîne d’indices qui se détachent dans le ciel, tandis que ces constructions s’élèvent dans les airs comme des ballons abandonnés par un enfant.
La quête d’une vie meilleure ?
Nostalgie d’un Paris oublié, d’une vie commune, de vieilles habitudes désuètes, tristesse et espoir d’une cité qui abrite les richesses et la misère du monde, chaque photographie cache en elle une petite tragédie, la quête d’une vie meilleure, la volonté de changement, un rêve d’élévation vers un peu plus de joie, de lumière, de plénitude ?
Et plus si affinités
Pour en savoir plus sur le travail de Laurent Chehere, consultez le site de l’artiste.