C’est désormais un fait établi : le tatouage est une sphère d’expression pour des artistes au trait unique et identifiable entre tous. Nous vous parlions précédemment de Alice Dugas; autre tatoueuse illustratrice en passe de dépasser les frontières du genre pour s’imposer comme créatrice contemporaine d’envergure, citons Léa Nahon.
La demoiselle impacte l’esprit et l’imaginaire avec des portraits saisissants par leurs tournures, l’intensité des regards, naïveté et provocation confondus, le souci de l’angle, la composition où la calligraphie devient partie intégrante. Chaque dessin trouve harmonieusement sa place sur un bras, une épaule, une poitrine … comme sur la surface plane d’un tableau, d’une gravure ou un d’un carnet.
L’ensemble de son œuvre s’inscrit dans l’urgence du trait, la vibration qui se dégage de l’ensemble, ce don certain pour savoir lever la plume ou l’aiguille au moment crucial où le motif n’est plus une esquisse et par encore une œuvre finie. L’intégralité sera du ressort du spectateur, invité à imaginer l’infini des possibles, tissé par ces lignes de vie.
Et plus si affinités