C’est sous les voutes de l’espace Saint Ravy de Montpellier que nous découvrons les créations de Nicolas Marquet : des centaines de papillons ciselés dans des emballages, des arbres torturés, des magic boxes, … les mots clés de cet univers sont : couleur – précision – légèreté – imaginaire.
Adepte du recycl’art, ce jeune artiste montpelliérain d’une trentaine d’années veut questionner l’enfermement qui caractérise notre société. Enfermement dans des habitudes, des convictions, des modes, des codes, des références … Symboliques de cette claustration mentale, les matériaux détournés caractérisent nos réflexes de consommateurs guidés par les diktats du marketing.
D’un coup de scalpel, Marquet ouvre une brèche dans ces parois pour faire jaillir rêve et fantaisie, en réveillant la fibre poétique de ses spectateurs. Ses petites boites magiques ouvrent sur des intérieurs oniriques, couloirs feutrés, chambres précieuses, qui invitent à la fiction. Ses papillons ? On les place sur les murs selon ses envies, ses émotions, …
Chimères ? Divagations ? Jeu ? Pas seulement. Il s’agit de repenser son rapport au monde, … « Nature ordure » porte bien son nom, qui choque, en décalage avec tant de grâce. Mais l’art est magie. Et l’on aime la manière dont Nicolas Marquet métamorphose ces parcelles de quotidien, abandonnées dans nos poubelles, pour en faire l’étoffe d’une narration toujours renouvelée.
Et plus si affinités
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