Nature morte ou vie à l’œuvre ? La photographe, artiste et plasticienne finlandaise Saara Ekström interroge cette énigme à chaque cliché, dans chaque composition. Plus spécifiquement dans les natures mortes immortalisées entre 2010 et 2011. Une série de clichés révélateurs d’une très grande maîtrise de l’image.
Le fabuleux dans le quotidien ?
Des cheveux traçant des arabesques sur l’immaculée blancheur d’une faïence d’évier, des chrysanthèmes illuminant la grise banalité d’une poubelle… où trouver le beau dans le décomposé, le fabuleux dans le quotidien ? Depuis les années 90, la finlandaise Saara Ekström interroge les mystères de la beauté vivante telle qu’elle se cache dans les replis de la forme.
Poésie pastel
Avec patience, l’artiste compose des bouquets mystérieux, à la fragilité de faïence précieuse. Les corolles de fleurs aux pétales contractés, froissés comme de la soie, s’harmonisent avec de pâles champignons rebondis pour composer des microcosmes organiques dont émanent une poésie pastel, tranquille et souriante.
Quelque chose de la lumière d’Igmar Bergman ? Une façon surprenante d’illustrer les fruits de l’esprit, les méandres de la pensée ? Les photographies de Saara Ekström s’offrent au regard comme un appel à la contemplation des splendeurs de l’univers. On en ressort transformé.
Et plus si affinités
Pour en savoir plus, consultez le site de l’artiste Saara Ekström.