Comment façonne-t-on les idoles ? Voici l’interrogation que Travis Durden pose à chacune de ses œuvres. Des œuvres qui jouent volontairement la carte du décalage, en s’attaquant volontairement à des mythes modernes : Star wars, Batman, …
Des casques de droïdes ou de stormtroopers vissés sur les corps musclés de statues classiques, Batman perdu au balcon d’un théâtre abandonné, … de cliché en cliché, Durden met en scène la solitude des dieux modernes. Puissants, beaux et tragiquement seuls …
On appréciera le sens dramatique de ce metteur en scène de l’image, la force de ses compositions, chargées d’un potentiel narratif énorme. Le spectateur, devant ces panoramas, s’interroge, tout naturellement son imagination s’emballe.
Cachant sa véritable identité sous un patronyme d’emprunt qui lui-même mixe les héros de Walking dead et Fight Club, l’artiste jongle en démesure et humilité, avec un sens des couleurs, de la forme, de la lumière qui rappelle la technique picturale pure. Chacun de ses tableaux dresse ainsi une passerelle entre les fondamentaux de l’art et son futur.
Et plus si affinités
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