Soyez les bienvenus dans le monde merveilleux d’Holbachie, où les filles ont trois yeux d’émeraude, des cheveux-tentacules rose et bleu, la peau turquoise et tachetée. Onirique et psychédélique, cet univers aux femmes serpents ondulantes, Yoko D’Holbachie le dessine depuis des années en nuances éclatantes et veloutées.
Kawaï et kinky, un brin perverse, toujours souriante et rêveuse, la monstruosité de ces créatures adorables est attachante et fascinante, réconfortante aussi, bien qu’un peu suffocante. Comme si la Candy de Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki était tombée dans la cuve d’une centrale nucléaire …
Ou la Joconde, ici représentée de façon très originale, clin d’œil complice pour cet autre grand barré visionnaire que fut Léonard de Vinci, initiateur des méandres du sfumato et des machines volantes. Visage mutin et innocent du lowbraw art contemporain, Yoko D’Holbachie fusionne avec ce pays imaginaire qui repense la féminité.
Et plus si affinités