Et ils le font bien, dixit cette magnifique exposition qui évoque les grands succès du genre, version costumes. Et ce n’est pas rien car ces derniers participent grandement de l’ambiance et du clinquant de la comédie musicale.
Partenaires chorégraphiques
Parce qu’il cale l’ancrage social du personnage, sa nature, son caractère, parce qu’il en souligne l’évolution, parce qu’il passe du quotidien au spectaculaire, parce que soudain il prend vie avec le chant et la danse. On se souvient encore du parapluie de Gene Kelly dans Chantons sous la pluie, de la manière dont il devient partenaire chorégraphique. Le costume suit le même destin, de vêture il devient mouvement et c’est là toute la magie à mettre en place lors de sa fabrication.
Un tourbillon de fantaisie
Plumes, strass, soie, gaze, velours ou organza, les tissus nobles ont un effet certain … comme les T shirts et les jeans des rockers de Grease, les petites robes des Demoiselles de Rochefort. Et l’exposition orchestrée par Delphine Pinasa pour le Centre National du Costume de Scène de Moulins d’explorer cette alchimie, dans un tourbillon de fantaisie. L’occasion de découvrir l’histoire de la discipline, ses plus grandes œuvres, son répertoire, ses formes d’expression aus USA et en France, en confrontant tenues et documents photographiques ou filmés : Cabaret, A Chorus Line, Cats, The King and I, The Phantom of the Opera, Les Misérables, 42nd Street, …
Complète, pertinente, l’exposition ne trahit jamais la flamboyance de cet univers, cette féerie propre à la comédie musicale, l’adéquation avec la mélodie, le rythme, le récit … Elle propose une parenthèse enchantée rafraîchissante et significative d’un genre haut en couleurs et festif.
Et plus si affinités