Le constat est simple : jouer de la musique n’est pas donné à tous. Il faut commencer tôt, apprendre d’arrache-pied, pratiquer tous les jours si l’on veut devenir bon. Un travail sans fin que beaucoup abandonnent face aux difficultés. Nombreux sont passés par le conservatoire mais peu en sont ressortis par la grande porte. D’autres ont tentés l’aventure en solo en achetant une guitare et en récupérant des tablatures sur internet. Ceux-ci ont du faire face au marché du guitariste aujourd’hui sérieusement saturé. Les dernier ont surfé sur la vague de la MAO, mais triturer la musique des autres n’a qu’un temps.
Partant de cette observation, Jules Hotrique, musicien et mathématicien, décide de créer l’instrument du XXIème siècle. Conscient que la notion d’accord n’est pas des plus lisibles sur le clavier d’un piano, il décide de ranger les tierces, ces notes qui vont bien ensemble, les unes à côté des autres. C’est ainsi qu’est né le « principe Dualo ». Les accords sont alors représentés par des dessins triangulaires faciles à identifier visuellement, ce qui simplifie grandement l’apprentissage et le jeu.
En 2008 sort le premier prototype du Dualo. Un instrument simple, mobile et polyvalent embarquant un contrôleur, un synthétiseur ainsi qu’un looper-séquenceur. Après s’être associé avec Bruno Verbruge de l’IRCAM et avoir lancé une levée de fond réussie, Hotrique lance la production industrielle du Dualo en 2011. Encore mieux, ce tout nouvel instrument est 100% français ! En effet, la plasturgie est réalisée à Nantes tandis que l’assemblage électronique et le SAV se passent à Brest. Nous lui tirons notre chapeau d’ARTchemist d’autant plus que le prix reste contenu : moins de 1000€ pour du tout en un, c’est une franche réussite !
On aime les possibilités infinies de compositions avec 7 pistes enregistrables, on apprécie surtout la facilité d’apprentissage. Rien de plus simple : en mettant la piste dans le Dualo, les touches s’illuminent. Il vous suffit juste de régler le tempo et de suivre la lumière, un jeu d’enfant ! Le tout est facilité grâce à une communauté grandissante. Eh oui, en plus de l’instrument, vous avez accès à la communauté Dualo, un réseau social permettant l’échange de morceaux.
En résumé, cet instrument bourré de technologies (gyroscopes, fonction after-touch pour les vibratos) s’adresse à tous les musiciens du débutant au professionnel et il est même possible de se passer du solfège pour apprendre. Pour nous, c’est une vraie révolution fondée sur la mise en commun des connaissances offerte par internet, une réelle avancée musicale si bien que le conservatoire d’Aubervilliers a même ouvert une classe de Dualo !
Et plus si affinités
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