La section « Jouets » du Musée des Arts Décoratifs de Paris demeure un espace de rêve pour tous les visiteurs, peu importe leur âge. Cris d’admiration, anecdotes en foule, ces salles sont le réceptacle de bien des souvenirs d’enfance. L’exposition Mon ours en peluche confirme la chose, en déroulant le vécu de ce jouet iconique que tous, nous avons adoré.
1er au hit parade du doudou d’enfance
Depuis son apparition du début du XXeme siècle, l’ours en peluche a connu bien des mutations technologiques. Mais jamais il n’a perdu sa première place au hit parade du doudou d’enfance. Pourtant son modèle animal est symbole de puissance destructrice ; mais la version « jouet » a gommé cet aspect, pour investir sur l’option « réconfort » et « protection ».
Un accessoire incontournable
À grand renfort de marketing bien évidemment, et c’est aussi de cela qu’il s’agit au fil des vitrines et des modèles exposés : saisir les ressorts d’une stratégie commerciale assez récente (les premiers ours en peluche apparaissent vers 1902), qui puise dans le discours de la pédopsychiatrie émergente pour mettre en avant les apports positifs de cet accessoire devenu incontournable.
Évolution et émotion
Quelque 400 modèles illustrent l’évolution du jouet, au fil des cultures, des périodes, des fabricants, des matériaux également. Winnie l’ourson, Paddington, Michka, l’ourson en peluche va prendre les traits de personnages issus de contes célèbres. Il peut aussi se charger d’émotion au détour d’une cérémonie funèbre, posé au milieu des fleurs, des bougies et des dessins pour rendre hommage à un disparu.
Ce qui est certain, c’est que ce jouet a su, en un siècle et demi, s’imposer comme indissociable de l’enfance, inspirant par ailleurs designers et artistes qui vont le décliner à l’infini. Ours en peluche superstar ?
Et plus si affinités ?
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