A l’heure où les plate-formes de VoD annoncent leurs turn-over de prog, OCS a balancé la news : L’Homme de Rio sera à l’honneur octobre durant. L’occasion de voir ou revoir ce petit bijou gorgé de soleil et de fantaisie signé Philippe de Broca. Un petit bijou qui n’a pas pris une ride malgré son grand âge puisqu’il date de 1964.
L’intrigue, on la connaît, ce film ayant généré un véritable succès (4,8 millions de spectateurs rien qu’en France) avant d’entrer au panthéon des œuvres cultes du ciné d’aventures au point d’inspirer Spielberg sur certaines séquences du très rebondissant Les Aventuriers de l’arche perdue, c’est dire ! Pitchons néanmoins la chose pour les néophytes.
Profitant d’une perm, le seconde classe Adrien Dufourquet débarque à Paris pour retrouver sa chérie Agnès de Villermosa … qui se fait enlever sous son nez au même moment qu’un de ses amis, le professeur Catalan. Un spécialiste des civilisations aztèques. Qui disparaît au même titre qu’une statue mystérieuse qu’il avait ramenée d’une de ses expéditions en Amazonie.
Les statues aztèques, Adrien s’en tape, par contre sa chérie, hors de question qu’on lui chourave. Le voici donc cavalant après sa belle … jusqu’à Rio. Où il va la récupérer presque par miracle, de même qu’une autre statue … et se retrouver sur la piste de Catalan et d’un légendaire trésor paumé dans la jungle.
Bon Ok dit comme ça, ça fait un peu ringard. Sauf que le scénar est signé Philippe de Broca, Daniel Boulanger, Ariane Mnouchkine et Jean-Paul Rappeneau, qu’il s’inspire à bien des égards des aventures de Tintin ou de Bob Morane, qu’on compte au casting Jean-Paul Belmondo, Françoise Dorleac, Jean Servais … et que le tournage a eu lieu au Brésil.
Ce qui nous vaut des cascades en série peaufinées par un Bebel tout sourire et en grande forme sur fond de paysage de carte postale, plage avec palmiers, forêt amazonienne, architecture futuriste from Brasilia, favelas et autres touches pittoresques … et visionnaires. Certains tilteront sur la fin du film qui annonce … la grande catastrophe de la déforestation actuelle.
C’est l’aspect poignant et totalement imprévu de ce film superbe, drôle et attachant, à l’esthétique léchée, avec en prime une BO imprégnée de samba et de bossa et une voiture rose avec des étoiles vertes. Un régal !
Et plus si affinités