Bon on va la faire courte, ce film n’aura jamais l’aura émotionnelle de The Rose ou la douce dinguerie de Spinal Tap. Il a néanmoins le mérite d’exister, et d’être assez drôle dans l’ensemble, ce qui est déjà pas mal.
Hellfest ou kermesse ?
Il faut avouer qu’en partant tailler la route jusqu’au Hellfest pour leur premier concert d’envergure et la dernière apparition d’une carrière qu’on peut juger chaotique et peu glorieuse, les Dead Macchabées ne pensaient probablement pas se retrouver à jouer le répertoire des Beatles dans une kermesse de province dédiée à la fraise.
C’est toute la saveur du film de Martin Le Gall, qui s’inspire des croyances erronées sur le métal pour tourner tout ce folklore et les réactions de rejet qu’il engendre en dérision au cours d’un road movie assez cocasse, même si les longueurs et les incohérences sont nombreuses. Franchement il y a des moments assez fendards, faut le reconnaître.
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Le rock entre passion et amitiés
Après j’avoue que le film m’a surtout marquée parce qu’il rappelle que le hard rock et ses multiples ramifications prennent ancrage dans cette prolifique période que furent les 70’s. Il rappelle également qu’avant d’être une affaire de fric et de business, le rock est histoire de passion et d’amitiés.
A voir donc, le casting est de bonne qualité (Julien Doré, qui ne s’en tire pas mal du tout, Jonathan Cohen, Grégory Gadebois, Yacine Belhousse, Audrey Fleurot, Alexandre Astier, …), le parallèle entre l’univers des Beatles et celui du Hellfest est assez drôle à observer, en prime nous sommes en vacances et l’aspect joyeux du film s’y prête volontiers.
Et plus si affinités
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