Il fait froid, gris, moche ? Il fait trop chaud ? Vous avez chopé ce bon dieu de virus de mierda ? Vous êtes crevé.e par une journée de taff ? Les actualités font frémir, c’est bientôt la fin du monde ? Une seule solution : visionner ce petit chef-d’œuvre d’optimisme qu’est The Party.
Tourné en 1968 par un Blake Edwards particulièrement inspiré en matière de pastiche, l’heure trente-neuf du film nous raconte comment le très select dîner qu’organise un gros producteur hollywoodien tourne au cauchemar et à la franche rigolade par la faute dun petit acteur indien.
Petite sauterie et bain moussant
Hrundi V. Bakshi vient pourtant de complètement ravager le plateau du seul et ultime film où il aura tourné en tant que figurant, se faisant remercier après avoir fait exploser tout le décor. Sauf qu’au lieu d’être blacklisté, son nom atterrit par mégarde sur une invitation à cette petite sauterie qui va se transformer en bain moussant géant avec lancer de poulet, ballet de papier toilette, nettoyage de tableaux de maître, lavage d’éléphant et fiesta russe.
Critique sociale made in 60’s
L’ensemble est succulent de drôlerie et de légèreté, le héros est touchant de candeur, interprété magistralement par un Peter Sellers au mieux de sa forme entre accent hindou et air ahuri. On aime la narration, la galerie de personnages, la critique sociale (la starlette alcoolo qui se barre avec le serveur ivre, rien que ça vaut le visionnage), l’ambiance 60’s. Les couleurs du film sont un régal, de même les gags … et la musique : la chanson du générique, absolument superbe, ne vous quittera pas les tympans de sitôt. Enjoy !
Et plus si affinités ?
Vous avez des envies de culture ? Cet article vous a plu ?
Vous désirez soutenir l’action de The ARTchemists ?