Ce genre de star nous quitte … mais ne nous quitte pas. S’il est désormais au firmament, Johnny Hallyday n’en finit pas d’attiser les passions, les intérêts. Pour preuve, l’exposition proposée par la galerie Joseph, très sobrement baptisée L’exposition Johnny.
Une sobriété de façade, car, comme à son habitude, l’équipe de la galerie Joseph a mis un point d’honneur à produire une manifestation de qualité, propice à réveiller la ferveur des fans comme la curiosité des amateurs d’art. Selon la recette utilisée pour le parcours dédié à Steve Mc Queen, il s’agit de nouveau de mettre en regard photographies, tenues de scène, affiches pour confronter l’intime et le professionnel, connecter la vie quotidienne et la folie de la scène ou de l’écran.
A la source de ce parcours, l’ouvrage Le Regard des autres de Patrice Gaulupeau, qui croise des photographes Jean-Marie Périer et Tony Franck, auxquels s’ajoutent les épreuves de Raymond Depardon, Bettina Rheims ou Alberto Korda pour ne citer qu’eux. Grands concerts, portraits, moments plus personnels, extraits de films, on découvre ici la carrière prolixe de cet artiste protéiforme, dont la légende est concrétisée par les guitares, les voitures, les motos, notamment la fameuse Harley baptisée « Laura’s Eyes ».
Tout ici se complète pour cerner un style, une allure, une posture, dans sa singularité et son évolution. Les œuvres de street-artistes tels Argadol ou F2B apportent par ailleurs un regard moderne, démontrant à quel point le mythe influence encore et toujours les créateurs. Véritable hommage, l’exposition Johnny ramène un peu d’humanité dans cette vie d’idole, tout en exhibant les éléments clés d’une légende.
Et plus si affinités
http://galeriejoseph.com/blog/2018/04/28/exposition-johnny-hallyday-paris/