C’est dit, le héros de Grangé a désormais sa série TV. Après deux versions cinématographiques, Les Rivières pourpres déboulent sur le petit écran pour quatre enquêtes réparties sur huit épisodes qui font le plein de ténèbres et de complexité.
Ceux qui parcourent les romans de Grangé le savent, cet auteur aime explorer la psyché humaine dans ce qu’elle a de plus tortueux, de plus destructeur. Très souvent ses flics sont aussi tordus que ses assassins, et Niemans n’échappe pas à la règle. Nous le retrouvons ici en charge de l’Office Central contre les Crimes de Sang, unité mobile qui épaule les enquêteurs de France et de Navarre sur des affaires alambiquées et sanglantes où le mysticisme n’est jamais très loin.
A ses côtés, la fougueuse et radicale Camille Delaunay, qui marche direct dans les pas de son mentor, prenant la relève de ses anciens compagnons d’arme avec autant d’énergie et de gonades, il faut bien l’avouer. Car ce tandem ne fait guère dans la dentelle, et il a bien raison vu les spécimen qu’il va falloir neutraliser, qui relèvent tous de l’asile ou de l’exorcisme, cochez la bonne réponse.
Moines amateurs de musique diabolique, aristocrates rompus aux codes de la chasse à l’homme, orphelins avides de vengeance, secte vendangeuse et assassine … Niemans et sa comparse ne vont pas s’ennuyer et nous non plus. C’est d’autant plus vrai qu’Olivier Marchal endosse ce rôle de flic qui lui va à merveille, que Erika Sainte se glisse dans celui de Camille pour lui donner la réplique … et que c’est Grangé qui prend la plume pour scénariser leurs aventures.
Derrière la caméra se glissent Ivan Fegyveres, Julius Berg et Olivier Barma, pour filmer des récits trépidants entre ombre et lumière. Une production franco-allemande soignée, qui respecte l’esprit du roman initial et de ses adaptations cinématographiques … qui puise même dans le format de la série un sang neuf particulièrement vivifiant. A vite donc pour une saison 2 ?
Et plus si affinités