Grands froids, giboulées, nuages, le printemps est arrivé, mais peine à s’imposer. Pourtant, nous avons tant besoin de lumière, de chaleur, de fraîcheur… Un peu de hygge à la française s’impose, avec un petit tour chez Marius Fabre.
Le savon de Marseille en majesté
L’auguste maison officie depuis plus d’un siècle, imposant son nom parmi les fabricants de savon de Marseille les plus prestigieux. Aujourd’hui, l’enseigne Marius Fabre, outre la fabrique familiale, sise à Salon de Provence, possède un pied à terre dans le Marais, une boutique en ligne, et ses différentes gammes sont stockées dans une kyrielle de magasins, drogueries, jardineries et consort, partout dans l’Hexagone et le monde.
Diversification oblige, Marius Fabre a développé tout un ensemble de cosmétiques pour la peau, des produits de nettoyage pour le linge et la maison, des accessoires, sans compter les désormais consacrés coffrets cadeaux. Pourtant, c’est sa production phare qui nous intéresse aujourd’hui dans notre soudain besoin d’authenticité : le savon de Marseille.
Tranches de savon
Oui, ce gros cube vert, à l’odeur un peu prenante d’olive tout juste cueillie, estampillé du logo officiel, pas de colorant ni d’additif, pas de parfum de synthèse, juste des huiles naturelles végétales, cuites au chaudron pendant des jours, avec patience, amour. Ce gros savon, Marius Fabre le décline sous forme plus petite, comme un pain à découper, en tranches à suspendre avec un ruban. Ce sont ces dernières que nous avons testées, avec un rare bonheur.
La dimension en facilite la manipulation, le contact en est agréable, la peau demeure souple et soyeuse même si elle est fragile. Sa forme carrée évite qu’il ne glisse dans la baignoire, on peut l’accrocher aisément, il ne trempera pas donc pas dans la coupelle à savonnette, véritable foyer de microbes. Ajoutons qu’il ne se délite pas à l’usage, demeure donc économique.
Tradition, qualité, étique
Parfait pour dynamiser une douche matinale, il réveille les narines, fait frétiller les paupières ; il convient aussi lors d’un bain bien chaud pour clore une dure journée de labeur, détendre le corps, se sentir tout propre, lavé des tracas du jour, avant de rejoindre son lit douillet. On peut aussi s’en servir pour se laver les mains entre deux travaux de cuisine, le placer également dans son armoire à linge pour la parfumer…
Petit adjuvant précieux venu d’un autre temps, ce savon, en tranche ou non, porte une tradition qui reste tout à fait abordable (5,40 euros pour un cube de 100gr, 7,60 euros pour une tranche de pain de savon, 37 euros pour une barre de savon à découper de 2,5kg) tout en respectant des exigences de qualité, d’éthique environnementale. Bref un must have !
Et plus si affinités
Pour en savoir plus, consultez le site de Marius Fabre.